Les 28, 29 et 30 novembre derniers, le lycée de Poligny a accueilli la finale du concours “Un des Meilleurs Ouvriers de France” classe gouvernant(e) des services hôteliers organisée par le Comité d’organisation des expositions du travail et du concours.
Il y a un an, 33 candidats s’étaient présentés pour les premières qualifications du concours. Il y a une semaine ce sont onze candidats qui se sont disputé le titre lors de la finale.
Sous la présidence de Nicole Spitz, présidente du jury et de la classe gouvernante des services hôteliers, les onze finalistes sont venus des quatre coins de la France pendant trois jours au lycée Polyvalent Hyacinthe Friant.
L’épreuve finale comportait deux parties :
une technique à l’écrit sur un sujet d’actualité
une soutenance de 30 minutes avec 20 minutes supplémentaires de questions devant dix-neuf membres du jury ainsi qu’une soixantaine de spectateurs (élèves et étudiants du lycée, professeurs, les familles et amis des finalistes, plusieurs Meilleurs ouvriers de France franc-comtois : sculpteur sur pipe, photographe, tapissier décorateur…
La soutenance qui a clos la finale du concours pour chaque participant portait sur la création d’un service “housekeeping” de demain en y intégrant la norme ISO 26000 : environnement, droits de l’homme, communautés et développement local, relations et conditions de travail…
Deux anciens élèves du lycée Hyacinthe Friant faisaient partie des finalistes : Kévin Raquin et Charlène Salignon issus de la même promotion ont eu la joie de revenir au sein de leur ancien lycée pour cet événement.
Pendant trois jours, les épreuves se sont succédé pour finir par la proclamation des résultats, le vendredi 30 novembre par Christian Forestier, président du Comité d’organisation des expositions du travail et du concours “Meilleur ouvrier de France”.
Julie Bonnot, originaire de Lorient, gouvernante générale à l’Hôtel et Spa du Castellet dans le Var depuis quatre ans a remporté le concours vendredi dernier : “Ce titre est un véritable accélérateur de carrière” dans un métier qui n’est pas vraiment visible auprès de la clientèle. C’est avec beaucoup d’émotions, après deux ans de travail sur le concours et environ 2 000 heures de travail pour la soutenance finale, qu’elle est rentrée dans la grande famille des Meilleurs ouvriers de France.
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